Y a un nouvel homme dans ma vie
C’est plus fort que moi, plus qu’une pratique, une tradition.
J’ai flashé sur un homme. Pas n'importe lequel, un (nouveau) collègue de travail. Oui je sais, c’est mal.
Je suis coutumière du fait, c’est plus fort que moi. Ce genre d’histoire ne se termine jamais bien.
Ben non parce que comme je le disais, c’est aussi une de mes traditions de tout faire capoter.
Je me saborde. Si c’est vrai. Des fois même on pourrait penser que c’est pour la caméra cachée. Je bafouille, je deviens toute rouge (et je transpire), je dis des horreurs (énooooormes), on dirait que je sors de moi, je me transmute en une autre. Une autre affligeante. Ben oui, ce serait trop beau si c’était l’inverse !
Pour une fois, il remplit tous les critères :
Plus âgé que moi, célibataire, intelligent, cynique, avec une vraie sensibilité (en même temps à ce stade d’envoûtement, la sensibilité, je la vois un peu de partout…). Mais voilà, c’est un collègue de travail…. Et les collègues de travail, c’est un principe « Au collègue de travail, tu ne toucheras pas, même pas d’un battement de cil, tu regarderas… ».
Les autres, quand elles demandent ce que j’en pense, je feins l’ignorance. Je vous l’accorde, c’est plus que bête. Mais je peux pas leur dire quand même que quand il me regarde (heu de loin), je fonds comme neige au soleil et que quand il m’adresse la parole je rougis comme tomate au soleil. Je le fuis au maximum et pour communiquer, j’envoie des mails. C’est absurde, JE SAIS !!!!
Mais dans ces cas, comme à chaque fois, on dirait que le sort s’acharne contre moi. Je vais à la machine à café, il arrive sur mes pas, je sors des toilettes, je me cogne à lui, je vais photocopier un document, il s’y trouve aussi….
Je suis sûre que mon psy aurait un truc super intéressant à dire là dessus… Et vous ?