Quand tout s'arrête
Je parle de la lune de miel.
Non il ne s’agit pas d’un moment merveilleux que je vivrai avec une non moins merveilleuse personne qui serait mon CP (charming prince pour ceux qui auraient besoin d’une piqûre de rappel). Non, pas du tout. Il s’agit de la lune de miel qui vient de s’achever avec mes voizins, le samedi 8 décembre à 1 h 30 du matin très exactement.
Jusque là tout allait bien. Nous ne nous croisons pas, je n’entends rien, sinon de temps à autre le couinement de bébé voizin au moment d’aller au coucher. Rien de grave donc. Pourtant, ils sont en passe de faire tomber le précédent record des anciens méchants voizins. Celui des 1 mois.
En effet, il leur a fallu un mois pour mettre mes nerfs en pelote. Les premiers méchants voizins, eux, avaient mis une semaine (rien de moins !) avant de se jeter un tas d’horreurs verbales (et physiques) à la figure.
L’heure du crime donc, remonte à samedi. Un samedi chargé en visites diverses et variées, bon allez disons le, un samedi festif. Attention, je ne suis pas une acariâtre, une aigrie du voisinage. Point du tout. Mais voilà, j’ai le sommeil léger. Alors quand de 22 à 1 h30 du matin, mes voisins et leur bande de joyeux lurons ne font que tirer et pousser ce que je crois être le mobilier, marcher avec des talons toute la soirée et enfin rire comme des baleines. Comment dire ? J’ai commencé à me crisper.
C’est vrai, hein, j’aurai pu sortir, me saouler, regarder toute la nuit la trilogie des star wars, que sais-je encore. Mais fatiguée, j’ai fait le choix critiquable de m’affaler devant la soirée des Miss. Si. Ayant vécu cela de trop nombreuses fois par le passé : l’impression que l’on se moque de moi, que l’on me manque de respect, que je ne vais pas pouvoir dormir, que je vais être encore plus fatiguée que je ne le suis, que je ne pourrais pas récupérer… J’ai anticipé dans ma tête ma soirée et c’était pas joli joli.
Je vous ai donné l’heure du crime mais je ne sais pas si je vous ai parlé des protagonistes ? Des militaires, vous vous souvenez ? Les 2. Voilà, c’est important de replanter le décor. J’ai fulminé, pesté, injurié mais pauvre chose que je suis, je ne suis pas montée.
Pace que j’ai une imagination assez productive comme vous le savez. Et j’ai imaginé le pire des scénario catastrophe. Une bande de militaires qui mange, boit, se fend la gueule, donc dangereuse, peut être armée (va savoir) vexée par mon intervention, ils auraient envoyé un commando dans la nuit (avec du crayon vert sur le visage comme dans Platoon) pour m’enlever et demander une rançon, ou encore, ils m’auraient séquestrée dans la maison et on ne m’aurait emmenée dans la forêt et on ne m’aurait jamais retrouvée, et….
Blabla bli. Ch’ui pas courageuse c’est tout. J’ai pas d’excuses. Pourtant, c’est pas faute d’avoir lu un max de documents sur la communication non violente…
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