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Cloudy au pays des Nuages

Cloudy au pays des Nuages
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3 janvier 2011

Notule poétique de début d'année

Il ne faut pas avoir peur du bonheur. C'est seulement un bon moment à passer.

Romain Gary

Bien des pensées à vous en ce début d'année et tout particulièrement à la Dame Gicerilla :))
A tout bientot




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5 décembre 2010

Deux mille 10

Il a neigé fort et dru, longtemps.

Je me suis énervée contre cet épais manteau de neige, j’ai pensé à toutes les complications que cela allait engendrer. Déneiger, pelleter, ne pas pouvoir emprunter certains axes. En un mot être un peu privée de liberté. Pour moi, la neige n’est belle qu’en montagne. Lorsqu’elle recouvre harmonieusement champs et arbres, immaculée, scintillante. Rien à voir avec la boue des villes, les rebords des routes noircies, la dangerosité qu’elle représente parfois.

Puis j’ai pensé à ce quelle produisait sur moi enfant. Un mélange d’excitation et d’émerveillement. Je me rappelle avoir passé des après midis entières devant la cheminée calée dans mon fauteuil, allant de temps à autre me poster devant la fenêtre et voir la couche blanche s’épaissir au fur et à mesure. Le signe pour moi que le Père Noël n’allait pas tarder à arriver…

Cette année, elle annonce la fin imminente de l’année et je n’en suis pas mécontente. Car pour moi elle n’a pas été et à bien des égards des plus agréables. Je n’en retire rien de grand, rien de très positif, sinon la curieuse impression de m’être laissée.

De m’être oubliée, au détour d’un chemin, à moins que cela soit sur une aire d’autoroute tant il m’a semblé que le monde était en mouvement autour de moi, dans une fulgurance, tandis que je stagnais. J’ai vécu un épisode de déprime, long et important que je n’ai pas su reconnaître et traiter à temps. Lorsque enfin je me suis décidée à regarder les choses en face, il était un peu tard, je m’étais déjà fait beaucoup de mal….

En 2010, j’ai oublié tous les principes du bien manger.

J’ai envoyé valdinguer 5 années de lutte pour ne pas reprendre les 15 kg que j’avais difficilement perdus. Encore une fois corps et esprit sont entrés dans une lutte sans merci. Aujourd’hui, la presse se fait l’écho de ces processus dévastateurs : des années de régime et de privations qui ne rendent que plus malades tant de l’âme que du corps et font reprendre encore plus de poids. J’ai perdu toute forme d’envie et de motivation, je ne me sens pas de taille pour lutter. Pathétiquement, car il n’y a pas d’autre mot je crois, mon corps reprend le dessus. Je le regarde changer à nouveau, se strier ici et là, grincer, se tendre, les hanches qui s’enveloppent, le double menton qui réapparaît et ces affreuses joues de poupées russes qui me sont insupportables, les seins qui font mal et ressemblent à des obus difformes.

Me regarder me fait mal. Je renoue avec cette sensation, le sentiment schizophrénique que mon corps ne peut pas refléter mon âme qu’ils ne sont pas accordés, qu’ils ne vont pas ensemble. Je ne suis pas, je ne peut pas être cette femme, dans ce corps là. Je me reconnais tellement peu que je me suis laissée dans ma coquetterie, dans la joie de m’habiller, de m’acheter de belles fringues. Ne rentrant plus dans une grande majorité de mes vêtements, je les ai donnés ou vendus. Je me néglige, je m’enfonce.

La guerre contre le poids est une lutte sans fin. J’ai beaucoup lu sur la question, beaucoup échangé aussi avec des spécialistes et je me désole de n’avoir encore rien résolu.

En 2010, j’ai navigué à vue au travail.

Au niveau des personnes accompagnées, au niveau des projets que j’ai pu mettre en place, au niveau des compétences et objectifs à atteindre. Là encore, le maître mot est celui de la démotivation. Individuellement ou en petit comité nous fonctionnons plutôt bien mais en grand groupe nous nous déchirons, incapables non pas de travailler ensemble mais de cohabiter. Nos rapports sont tendus, faits de non dits, de reproches que nous ne formulons jamais de peur de nous affronter. Nous maintenons un fonctionnement bancale, car au fond la maison tourne et qu’ainsi chacun se protège du mieux qu’il peut. Le management et plus largement la vie d’une organisation, d’une équipe ne sont pas choses aisées. Il faut diplomatie, finesse et droiture pour vivre en bonne harmonie, ce dont nous sommes dépourvus.

Puis, j’en arrive à un autre constat, celui que les pratiques des collectivités locales sont à 1000 lieux de ce qui se passe dans le secteur privé. « On » a parlé un jour du mammouth, je m’étais insurgée. Mais pour travailler en collectivités depuis plus de 10 ans, je dresse le même constat. Il faut dégraisser, remuer le cocotier, injecter des énergies nouvelles, cohérentes, porteuses de sens et éthiques. On en est loin. Très loin. Vaste débat, impossible à développer ici, je donnerai un autre exemple auquel je me heurte au quotidien, le plus criant à mes yeux : Le Pôle emploi.

Le Pôle emploi qui a mis en place un numéro unique et payant, le 3949. Difficile à joindre pour les personnes en difficulté avec la langue françaises, nationaux et étrangers. Les offres d’emploi qui ne sont plus affichées, il faut faire la queue pour aller sur internet, lorsque les postes informatiques sont en état de marche. Si tu te débrouilles tout-e seul-e c’est bien. Sinon, il faut attendre qu’un conseiller ou une âme charitable vienne te dépatouiller. La vocation du pôle emploi n’est elle pas d’accompagner les demandeurs ? Si. Mais au lieu de cela elle investi dans un nouveau logo et dans une fusion qui coûte des milliards. Et comme elle n’a plus le temps d’accompagner elle fait appel à des prestataires extérieurs pour faire du placement, dont les services (parfois contestables) coûtent aussi des sommes considérables.

Un service public vidé de son essence et qui se mord la queue…

En 2010, j’ai éprouvé une nouvelle forme de solitude. Je me suis retrouvée, presque du jour au lendemain sans amitié forte et vraie. Des connaissances, des copines, oui. Pour aller boutiquer, boire un verre, aller au ciné. Mais rien de profond qui fait que l’on se parle à cœur ouvert et que l’on grandit ensemble. Faire son auto critique, se retrouver face à soi même n’est pas chose aisée. Cela l’est d’autant moins pour moi car je suis timide, que le processus d’approche, de familiarisation et souvent long et difficile, je suis un peu sauvage, méfiante.

J’ai à me laisser approcher, à approcher, à reconstruire. La perspective de la solitude me terrifie parfois.

En 2010, j’ai voulu créer autrement.

M’ouvrir à des pratiques nouvelles, prendre soin de moi, m’enrichir. Mais je n’ai pas vraiment réussi. J’ai cherché des ateliers, des pratiques, les bonnes personnes. En vain. Apprendre seule, à écrire autrement, à pratiquer la méditation, s’associer pour monter un projet auront été autant d’éléments sur lesquels je n’ai pas réussi à avancer alors qu’ils me tenaient à cœur. J’ai laissé filé. Je poursuis mes recherches et tente de transformer, encore, l’essai pour que des choses bougent en 2011 et qu’enfin elles prennent corps.

En 2010, j’ai envoyé des lettres.

Des bouteilles à la mer. Pour dire, faire évoluer mais faire taire aussi. Cet amer. En vain. En tout cas, la bouteille ne m’est pas encore revenue. Elle vogue encore sur des eaux agitées. Fille unique, mon histoire d’enfant est un brin heurtée. Elevée ailleurs, par d’autres, dans une famille qui m’a fait sienne tandis que la mienne avait grand peine à faire avec moi. Je sais que je ne suis pas complètement réparée de cela. Cet océan qui me sépare de mon père, les non relations avec le clan paternel, une partie de la famille dont je rejette les figures et les valeurs.

J’aurais appris que pour être une adulte qui tient droit sur ses deux jambes, il faut savoir pardonner. Mais il y a encore beaucoup trop d’enfant en moi, une enfant qui ne peut pas oubliée, trop blessée des moqueries dont j’ai fait l’objet au sein de ma propre famille, les vexations. Je n’ai pas fait ce pas et me traîne encore comme un boulet le syndrome de l’enfant abandonnée.

En 2010, j’ai appris à aimer vraiment.

Enfin je crois, j’espère. Je prends mes marques dans mon couple, j’apprivoise l’être aimé et la situation qui est la nôtre, qui elle non plus n’est pas toujours aisée, quoique plaisante. Elle fait de moi une voyageuse, une « week endeuse ». Ce que j’ai toujours rêvé d’être. Je réfléchis longtemps pour faire ma petite valise et je pars emplie du bonheur de le retrouver, « à la capitale ».

Voilà un an et demi que nous explorons cette manière de fonctionner, de vivre à deux. J’aime le bonheur et la fraîcheur des retrouvailles, la reconstruction perpétuelle, notre histoire qui se construit lentement alors qu’elle m’a semblé partir très vite. J’aime aimer, l’aimer lui, tant sa personne est à multi facettes, toujours à redécouvrir, pleine de richesses, de douceurs, un cadeau.

Bien que l’amour produit chez moi des effets paralysants. La peur du manque, la gestion du manque, la peur de trop aimée et de ne pas l’être assez, la peur de mal dire, de ne pas savoir faire, que ça s’arrête...

Et pourtant, dans notre histoire souffle un vent de légèreté, un quelque chose que je me surprends parfois à regarder flotter, avec délectation et grand bonheur. Sans conteste, il aura été une des raisons qui m’auront fait tenir cette année.

Je travaille encore à être cette femme que je souhaite devenir et que je ne suis pas encore. Une femme plus ouverte, plus tolérante, plus en accords avec elle même. Une femme qui sait. Qui elle est, où elle en est, plus légère, plus libre. Je l’ai sensation de n’avoir pas encore scié toutes les chaînes, tout ce qui me retient. Il me faut avancer pour y parvenir.

Je vous quitte ici, émue, la larme à l’œil, sur une note douce amère. Cloudy se referme un dimanche après 5 années d’écriture, de partage, d’échangessi riches, si importants pour moi, des rencontres.

Les nuages ne sont pas totalement dispersés, bien qu’il y ait du shiny qui couve. Des envies, des besoins, des rêves. Du à construire, à faire, à réaliser. Bientôt.

Je vous emmène.

Merci…

23 novembre 2010

25/ Notule poétique d'un jour de doute

Si l'on change intérieurement, on ne doit pas continuer à vivre avec les mêmes objets.

Anaïs Nin

Ce blog a été si longtemps mon objet, ma création. Cela peut paraître un peu prétentieux, sans doute, mais c'est ainsi que je le ressens, que je le vis.

« Cloudy » est un projet, mon projet. Auquel j'ai donné corps et vie pendant plusieurs années. Il me semble être arrivée au bout de notre chemin commun, bien que je n'en suis pas encore entièrement convaincue. Je suis revenue vers lui tant de fois, comme on revient se jeter dans les bras d’un ami fidèle...

Aujourd'hui, je ne sais pas. Peut être que je reviendrai bientôt, peut être pas.

17 novembre 2010

Oui bon ben voilà

Je ne sais pas. Si c'est le manque de temps, l'absence de désirs, d'envies d'écrire.

Peut être tout simplement que le vrai moi reprend enfin le dessus sur Cloudy (qui est moi aussi, hein, je te rassure).

Mais j'ai moins besoin de venir me poser ici...

8 novembre 2010

J'écoute en boucle...

Si tu aimes les soirs de pluie

Mon enfant, mon enfant

Les ruelles de l'Italie

Et les pas des passants

L'éternelle litanie

Des feuilles mortes dans le vent

Qui poussent un dernier cri

Crie, mon enfant

Si tu aimes les éclaircies

Mon enfant, mon enfant

Prendre un bain de minuit

Dans le grand océan

Si tu aimes la mauvaise vie

Ton reflet dans l'étang

Si tu veux tes amis

Près de toi, tout le temps

Si tu pries quand la nuit tombe

Mon enfant, mon enfant

Si tu ne fleuris pas les tombes

Mais chéris les absents

Si tu as peur de la bombe

Et du ciel trop grand

Si tu parles à ton ombre

De temps en temps

Si tu aimes la marée basse

Mon enfant, mon enfant

Le soleil sur la terrasse

Et la lune sous le vent

Si l'on perd souvent ta trace

Dès qu'arrive le printemps

Si la vie te dépasse

Passe, mon enfant

Ça n'est pas ta faute

C'est ton héritage

Et ce sera pire encore

Quand tu auras mon âge

Ça n'est pas ta faute

C'est ta chair, ton sang

Il va falloir faire avec

Ou, plutôt sans

Si tu oublies les prénoms

Les adresses et les âges

Mais presque jamais le son

D'une voix, un visage

Si tu aimes ce qui est bon

Si tu vois des mirages

Si tu préfères Paris

Quand vient l'orage

Si tu aimes les goûts amers

Et les hivers tout blancs

Si tu aimes les derniers verres

Et les mystères troublants

Si tu aimes sentir la terre

Et jaillir le volcan

Si tu as peur du vide

Vide, mon enfant

Si tu aimes partir avant

Mon enfant, mon enfant

Avant que l'autre s'éveille

Avant qu'il te laisse en plan

Si tu as peur du sommeil

Et que passe le temps

Si tu aimes l'automne vermeil

Merveille, rouge sang

Si tu as peur de la foule

Mais supportes les gens S

i tes idéaux s'écroulent

Le soir de tes vingt ans

Et si tout se déroule

Jamais comme dans tes plans

Si tu n'es qu'une pierre qui roule

Roule, mon enfant 

Mon enfant

Benjain Biolay

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7 novembre 2010

24/ Notule poétique du dimanche matin

Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur.

Henri Cartier Bresson

5 novembre 2010

Corde raide

Je sais quand je suis sur la corde raide.

Quand je ne dors plus, quand je lutte pour assurer le quotidien de travail, que je sens mes jambes flancher, mon cœur battre trop vite, quand les mots s’emmêlent, voire ne viennent plus se poser en bon ordre sur le bord de mes lèvres.

Lorsque je me remets à manger frénétiquement. Lorsque le simple fait de penser à déjeuner ou à préparer un repas me devient hautement insupportable. S’asseoir, prendre du temps pour manger devient pénible et bien plus pénible encore lorsque d’autres personnes sont autour de la table.

Quand j’ai envie d’atomiser la terre entière. Pas quelques personnes, non. Un certain nombre et pas gentiment.

Mon cœur et mon esprit sont fatigués, je déploie des efforts titanesques pour rester « dans » le monde. Etre affable un minimum, me tenir correctement (parce qu’il me reste encore quelques principes).

A quoi tout cela est dû ?

J’ai des pistes.

Un chagrin d’amitié non digéré, des injustices professionnelles non intégrées, un lien filial définitivement rompu avec mon père.

Je dresse le constat suivant, celui d’avoir surinvesti sans doute des relations, d’avoir la sensation d’avoir trop aimé et au bout du compte d’avoir peut être moins reçu en retour.

Au travail, je rejoue une scène… Il y a 10 ans déjà je m’étais insurgée contre ce que je considérais comme des injustices professionnelles. J’avais nommé une collègue tire au flanc qui me laissait la responsabilité d’enfants pendant qu’elle papotait et s’occupait à je ne sais quoi. A cette époque, on m’avait accusé de mettre à sac une équipe, je rompais un équilibre, car je réclamais de l’équité. Aujourd’hui, je me retrouve dans une situation très similaire, voir arriver une collègue aux heures qu’elle veut, avoir un planning des plus « aléatoire », tandis que d’autres sont tenus d’être là à l’heure (normal, c’est le règlement) et sont un tantinet débordés…

Enfin et pour finir, cet été, j’ai laissé à mon père, au moment de mon départ en vacances une longue lettre. J’ai posé, enfin, la somme des questionnements, des attentes, des regrets qui sont les miens. Au regard de notre vie de famille, de notre relation que je souhaitais voir s’arranger. Je lui ai demandé de m’écrire en retour, ou bien de prendre le temps de réfléchir pour me parler. Mais depuis ce mois d’aout il n’y a pas eu la moindre allusion à la lettre… Il échange pour savoir comment va mon travail ou mon ami, c'est tout.

Je me réjouis de la somme de beaux évènements qui me sont arrivés ces derniers mois, sans pour autant arriver à surmonter ces petites choses du quotidien qui ont un retentissement inattendus en moi et engendrent des sentiments mêlés de douleur et d’incertitude.

3 novembre 2010

"Le bruit de la limace"

Je suis allée faire les boutiques à la recherche d’un hypothétique tableau rouge pour ma cuisine fraîchement repeinte. Sans succès...

J’ai décapsulé la dernière bière dans le frigo, je suis allée chercher des chips à la crevette et j’ai ouvert le paquet de bretzels. Que serait la bière sans les chips et les bretzels, je vous le demande ?

Juste après prise d’une infinie culpabilité, je me suis fait chauffer une soupe, jurant que ce serait mon dernier écart…

J’ai contemplé la peinture de la cuisine, fière de ce travail à deux, fière de ce projet enfin réalisé. Ca déborde à certains endroits ? Et alors, cette cuisine est à mon exacte image, différentes couleurs, des débordements ici et là. Ca me va.

J’ai appelé les copines, même pas fichu de rendre réponse pour ce repas-couscous. Je les ai engueulé. Marre de toujours devoir rappeler, de toujours décrocher mon téléphone pour prendre des nouvelles, marre de toujours tout organiser, sous le prétexte oh combien fallacieux que je suis la plus organisée !

Je me suis lancée dans l’organisation d’une fête surprise pour mon ami L. Envoyer les invitations, repartir les tâches, penser aux cadeaux.. C’est plus fort que moi, la recherche de la tribu à reformer…

J’ai lu et relu 15 fois mon CV, corrigé sur les conseils des uns et des autres. La première étape.

J’ai relu ma journée. Pas brillante, pas exaltante. Juste comme d’hab. Et c’est bien là le plus désolant…

1 novembre 2010

Rester vraie

C’est prendre mon courage à deux mains et demander rendez vous à ma directrice. C’est lui dire la voix chevrotante, avec qui je suis, avec des mots pas forcément choisis ni consensuels combien je suis lasse, combien je suis en colère face à la situation actuelle. Me sentir en accord avec ça. Pas forcément plus légère, mais plus juste, plus en cohérence.

C’est dire à cette femme, qui vient à mes RDV quand ça lui chante et qui exige ensuite que je lui trouve du travail, avec une colère contenue que si elle était moins dilettante, il y a sans doute longtemps qu’elle l’aurait trouver ce boulot et que l’exigence m’est insupportable. Si elle n’est pas satisfaite je ne le suis pas non plus car mon engagement à moi, contrairement au sien, est total. Aussi, la prochaine fois qu’elle exigera sans « contrepartie », j’arrêterai tout accompagnement avec elle.

C’est lui dire combien je l’aime, combien sa présence m’est douce, même si c’est redondant, même si parfois je le sais, cela peut être pesant pour lui.

C’est faire des choix en pleine conscience et les assumer. Peu importe ce qui se passera ensuite, c’est me dire que j’ai fait du mieux que j’ai pu à cet instant mais que je l’ai fait en vérité.

C’est être. Avec mes défauts, mes hésitations, mes émotions, mes colères, à chaque instant. C’est tenter de me traiter avec bienveillance, avec égard pour avancer, encore sur mon chemin.

Tout simplement devenir la femme que je souhaite être et que je ne suis pas (encore).

27 octobre 2010

Message de coquillage

(Après avoir vu "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet)

Ne poursuis qu'un seul objectif : celui de rester vraie

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