Plexus solaire
Des rayons de soleil pointent le bout de leur nez, ils viennent cogner aux fenêtres comme pour annoncer par anticipation un printemps qui cette année se laisse désirer.
Le besoin impérieux de sortir, de me prendre le soleil en pleine face, de m’en gorger.
Filer en ville, passer par la librairie, faire une liste d’ouvrages à lire plus tard.
Passer par le marché.
J’ai des envies.
1000.
De bruits, de voir de la vie qui s’étale, la contempler et vouloir y entrer.
Rencontrer, échanger, crier, danser, chanter, rire, créer, transformer, colorer, me laisser emporter.
Quelque chose qui ressemble à un mouvement intérieur, là au niveau du plexus solaire.
Pas de serments bien sûr, je ne les tiens jamais.
Juste contempler, sourire à tout ça.
Tenter de se laisser porter, fermer les yeux pour que ça ne pique pas, rêver, s’autoriser à être même, allez !
Et avoir l’étrange sensation, tout au fond, bien ancrée, que ça revit.