2 mai 2009
Jour de mai
Je suis partie tôt et j’ai emprunté le chemin.
Celui qui grimpe pour atteindre une plate forme qui permet de dominer toute la plaine.
Je n’ai cessé de monter, accompagnée par le seul chant des oiseaux.
Un silence absolu et enchanteur.
J’ai respiré.
L’odeur de l’herbe et de la pierre, j’ai posé mes mains sur l’écorce des arbres.
J’ai pris de grandes inspirations, profondes, à m’en faire éclater les poumons et j’ai mesuré.
J’ai mesuré la chance absolue d’être ici, dans ce décor.
J’ai senti la vie circuler, un peu partout.
Dehors, autour de moi et dedans.
Puis le soleil a commencé à chauffer vraiment, le visage puis le dos.
Il sonnait l’heure.
L’heure de redescendre vers une autre vie.
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