Julien, 19 ans
Ne sont ils pas poignants les sanglots de cette maman qui vient de perdre son fils, à la veille de sa 20ème année, dans les pentes rocailleuses d’Afghanistan ?
Un jeune de 19 ans, un presque homme qui avait suivi une formation d’un an pour aller se faire pigeonner par les talibans.
Un soldat qui disait à ses parents qu’il avait peur. Que tout là bas, le terrorisait.
Un homme, 9 hommes, enrôlés dans une drôle de guerre, morts pour maintenir la paix.
En écoutant cette mère de famille, j’avais envie d’être à côté d’elle et lui tenir la main.
Loin des polémiques, des regards éhontés, des paroles hypocrites.
Je l’avoue je n’y comprends rien à cette guerre (et à bien d’autres encore) dans laquelle de nombreux pays sont enlisés. Je trouve qu’il y a quelque chose de tragique à faire la guerre pour maintenir la paix. Un truc incompréhensible, un constat d’échec.
Qu’importe les débats stériles. Ce soir, il y a des mères qui ont perdu leur enfant.
(Merci Henrick, ici, pour ton message et pour ta colère qui me font comprendre beaucoup de choses)