Juste une question de volonté

C’est un grand mot inventé par un religieux ou un croyant. J’en suis sure. Ce mot là, c’est un truc de mec pour culpabiliser les filles. C’est un concept, une qualité… ou que sais-je encore dont tout le monde est doté mais très diversement (que dis-je de façon très très inégalitaire).

Heureusement la psychanalyse est apparue et avec elle la DECULPABILISATION. J’aime ce mot, il me fait du bien (essayez voir comme c’est bon à entendre. C’est tout doux, ça écorche même pas l’oreille). Oui, la psychanalyse m’a appris que j’étais guidée par mon inconscient et des fois, quand je voudrais bien mais que je peux point, c’est juste parce que mon méchant inconscient travaille contre moi.

Ouf ! Ainsi donc :

- quand dès que je touche ma paye, je file m’acheter un ensemble de choses dont je n’ai pas besoin : c’est pas de ma faute, mon inconscient aime me faire plaisir.

- quand toute ma famille (non, je corrige, MA MERE), me reproche d’être encore seule et sans enfant. C’est pas de ma faute, mon inconscient est sélectif, il recherche le prince charmant pour moi.

- quand je viens de reprendre 3 kg et qu’il est plus que nécessaire que je les perde mais que je m’autorise 2 repas au resto dans la semaine. C’est pas de ma faute, c’est mon inconscient qui a faim.

- quand je me dis qu’il est urgent que je fasse du sport mais qu’en revenant du travail je m’affale sur le canapé (et devant la TV). C’est pas ma faute, c’est mon inconscient qui s’occupe de mon espace de cerveau disponible.

Ca va mieux en le disant non ? Non ?

Docteur Freudeuh ! ?