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Cloudy au pays des Nuages
Cloudy au pays des Nuages
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18 mai 2010

MAI

Symboliquement mai est le mois de la naissance, de l’éclosion et aussi de la lutte.

Il célèbre le renouveau, la nature, la lumière.

Un renouveau lié à l’environnement, les couleurs changent, les fleurs éclosent, les feuilles des arbres grandissent.

Je me repais de ces mutations naturelles, de mes montagnes qui changent, des oiseaux qui osent des chants printaniers, des fleurs aux couleurs chatoyantes, des arbres dont les odeurs viennent chatouiller mes narines.

J’attends avec impatience les journées baignées de soleil quoiqu’encore supportables, douces, caressantes sur la peau.

Je me sens revivre en mai.

Je l’attendais. Comme on attend un messager. Celui qui délivrerait une bonne nouvelle, qui autorise à se remettre en mouvement, à créer.

Avril a été si pénible.

Teinté de colères, de déceptions, de douleurs intérieures. J’ai tout mis en suspens, incapable que j’étais de prendre des décisions, de continuer le chemin en tranquillité et en confiance. Je me suis laissée happée par le quotidien, par un marasme intérieur impossible à détricoter.

Je travaille à faire de mai un mois satisfaisant.

A réfléchir à mon métier, à ma pratique professionnelle. Avancer, accompagner autrement, rendre le pouvoir aux personnes que j’accompagne. Celui d’être autonomes, d’être au centre de leur projet, en confiance. A dire à mon équipe. Ce que je ressens, comment je vois les choses, qui je suis. Transformer enfin les projets qui ne sont encore qu’à l’état de projets écrits. Les défendre, les mettre en œuvre, pour avancer encore, progresser.

Demeurent les ombres intérieures.

Ces démons qui me hantent encore trop souvent, m’empêchent d’être en harmonie. J’ai besoin de les éclairer, les voir en vérité pour, je l’espère, les anéantir complètement. Il s’agit de composer avec cette enfant intérieure qui a grand besoin de s’exprimer, d’être connue et reconnue. Il s’agit en tant qu’adulte de poursuivre la construction de mon chemin. En cohérence, en accord avec moi, mes aspirations, mes désirs, mes besoins.

Je regarde tout ce que j’ai.

Tout ce qui m’a été transmis, tout ce qui m’a été offert, tout ce que j’ai gagné, de haute lutte parfois. Je le chéris, j’ai à préserver cet édifice qui parfois chancelle un peu. L’édifice est en cours de construction, encore. Les bases sont consolidées, le tout est à peu près stable.

Mais parfois, le vent s’engouffre, il fait trembler les murs. Je veux que ça aille. Que les étages de ma maison intérieure poussent encore, se solidifient, nourris des matériaux de la vie.

La mienne, selon mes propres plans.

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Commentaires
P
une fois que l'on a identifié ses démons je pense qu'on peut dire qu'on les a vaincu...<br /> certes ils n'ont pas complètement disparus, certes parfois ils se rappellent à notre bon souvenir, mais quand même, les forces obscures sont de loins les pire!
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