8 juin 2009
L'arme
La première a surgi comme une surprise.
Toute discrète au coin de l’œil, dans ma voiture.
Elle a perlé.
Je l’ai essuyée, j’ai démarré et je suis partie.
La seconde arrivée violemment sans s’annoncer, est venue s’écraser juste en dessous, sur le bas de la joue.
S’en sont suivies plusieurs autres.
Un flot interminable.
Des larmes.
Des larmes en cascade.
Seule arme pour dire l’immense fatigue, l’état émotionnel intérieur perturbé, le vide, le désarroi.
Pour dire l’inénarrable douleur.
Des larmes pour me replier, pour évacuer.
Des larmes pour balayer la fragilité.
Et trouver la force de repartir, comme si de rien n’était...
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