Griffures du quotidien
On nous dit qu’ils se sont accordés sur le climat… Ne sont-ils pas pathétiques, ces dirigeants des pays les plus riches du monde, hilares, une pelle à la main, au Japon. Eux qui président à notre destinée avec tant de légèreté et d’inconstance ?
Que penser de ces policiers britanniques qui demandent à un homme brûlé au 3ème degré, qui se dénonce pour un double meurtre, de patienter afin que l’on prenne sa déposition ?
Faut-il se réjouir de ce que les médias parlent enfin de la violence faite aux femmes ? Il semble qu’elles osent parler, qu’elles osent agir c’est pourquoi les chiffres sont en augmentation. Des campagnes chocs, malheureusement peu diffusées, des numéros gratuits saturés, qui croulent sous les appels, des associations prisent à la gorge, des commissariats qui ne sont pas formés pour l’accueil de femmes (avec leurs enfants souvent) en détresse parce que violentées physiquement et/ou psychologiquement.
Et ce ministre qui se gargarise avec son "Pacte sur l'immigration". N'a-t-il pas honte, dans sa chair, dans son sang de porter de telles décisions, véhiculer de tels idéaux ?
Que faire face à la réaction d'une directrice qui assassine en 3 remarques lapidaires un bilan d'action mené sur 3 mois, en collectif. Une réaction que l'on ne comprend pas, qui ne lui ressemble pas et qui nous parait trop violente. Des remarques que l'on prend de plein fouet, comme des enfants à l'école, quand on sait que l'on connaissait parfaitement la leçon et que l'on ne comprend pas la note...
Comment gérer la colère que déclenche sans cesse cette collègue par ses instrusions, par ses débordements, par sa mechanceté. Comment se protéger du venin qu'elle crache lorsqu'elle s’offusque de n’avoir pas été prévenue la première (c’est à dire avant moi) qu’un de nos collègues est en arrêt maladie (putain merde, on est au boulot là !!!!!!) ?
F. m’invite en vacances, 3 jours à la mer. « Si tu ne veux pas être seule avec moi, invite une amie ». Comme elle est touchante cette attention. Elle est belle cette invitation, elle me va droit au cœur. Mais je m’étonne que l’on puisse s’intéresser à moi. Qu’un homme, que lui particulièrement, s’intéresse à moi. Avec ses mots, avec son regard, avec cette intonation de la voix. Comment lui dire que j’ai oublié, que je ne suis pas habituée. Que pour moi, longtemps on ne pouvait être aimée que si l'on était mince et belle...
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