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Cloudy au pays des Nuages
Cloudy au pays des Nuages
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21 janvier 2007

Y a des gens...

Qui entrent dans notre vie, doucement, par la petite porte. On n’imaginait pas faire un petit bout de chemin avec eux. Mais ils sont là, pas loin, pas toujours présents mais pas complètement absents non plus. On sait qu’on peut compter sur eux. Que quoiqu’il se passe ils seront là.

Qui ont fait une entrée fracassante, vrombissante. On ne se rappelle plus très bien si on les a adoré ou détesté au premier abord. C’était épidermique, physique, idéologique. Certains d’entre eux sont partis aussi vite qu’ils sont arrivés, autant de bouillonnement n’a pas tenu la distance. Et les autres, ceux qui ont fait tomber le masque ou ceux qui ne peuvent s’empêcher d’être passionnés, sont définitivement restés.

Qui s’installent d’emblée sans qu’on ait rien demandé et c’est bon qu’ils soient là et d’autres qui font un passage, éclair certes, mais tout à fait inoubliable, en bien ou en mal.

Il y a ceux qu’on aurait aimé voir rester parce que pour nous c’était fort et qu’ils nous ont tant apporté, apaisé, éclairé, fait grandir. On les a aimé, beaucoup, trop peut être ou alors pas assez. Et les autres ceux qu’on est assez content de voir partir parce que ça n’est plus possible. Il n’y a plus la magie, plus la confiance, plus l’amour.

Il y a ceux qui parlent tout le temps mais écoutent peu.

Il y a ceux qui écoutent beaucoup et parlent peu.

Il y a ceux qui sont là juste pour le bien et le bon, le mal et le pire leur est insupportable.

Il y a ceux qui sont là simplement pour faire rire, impossible d’avoir une discussion sérieuse avec eux (et inversement).

Il y a ceux qui sont tout à nous le temps que l’on est ensemble mais pas trop souvent quand même.

Il y a ceux qui sont là même quand on a rien demandé, à croire que c’est un sixième sens… et puis ceux qui sont là trop souvent et ça n’a plus de sens.

Il y a ceux qui jugent, qui font mal sans s’en rendre compte mais il paraît que c’est pour notre bien.

Il y a ceux qui prennent leur nombril pour le centre de l’univers et peu importe que le notre (de nombril) ne soit pas tout à fait situé à la même place que le leur.

Il y a ceux qui décident de tout, de ce qu’on doit faire, dire, penser, regarder, acheter, voter, manger… mais ceux là ne sont pas restés bien longtemps.

Et les autres qui préfèrent qu’on décide pour eux, pas grave ce sera bien de toute façon.

Il y a ceux qu’on aurait aimé rencontrer plus tôt, parce que voilà, c’est évident et ceux qu’on aurait préféré n’avoir jamais rencontré.

Il y a ceux qu’on aimerait bien mais qu’on peut point. Parce-qu’ils impressionnent, intimident. Ils sont trop bô, trop intelligents, trop… alors on observe de loin, dans son coin, en espérant un jour oser faire le premier pas, à moins qu’ils ne le fassent pour nous.

Il y a ceux qu’on s’est mis à détester et les autres ceux qu’on s’est mis à aimer profondément.

Il nous semble d’ailleurs qu’on les aimera toujours qu’ils soient restés ou partis.

Il y a les ronchons, les emportés, les romantiques, les intellos, les politicos, les ados attardés, les attentionnés, les je-m’en-foutistes…

Mais il n’y avait pas de hasard, on était fait pour se rencontrer, pour échanger, partager, voyager, frissonner, s’engueuler, rêver, manger (hi hi), se saouler (de mots et de liquide aussi), rire, pleurer…

La vie quoi

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