La perspective du voyage

Mon dernier grand voyage, c’est la Tunisie. Avec B. C’était il y a quelques années déjà. J’ai balayé tous les mauvais souvenirs de ce voyage pour n’en garder que l’ultime meilleur. La mémoire est bienveillante parfois.

Un voyage que nous avions planifié et organisé nous même. De l’aventure, de l’impromptu, de la rencontre à chaque coin de rue. Quelque chose de fort. C’est à ce moment là que j’ai décidé de parcourir le Maghreb. Un jour.

Après la Tunisie, donc, je vais partir au Maroc l’année prochaine. Cette idée de voyage, de départ me ravit, comme une enfant. Il n’y a rien que j’aime plus que voyager, découvrir un pays, des gens, une culture. Me déconnecter, m’oublier, me découvrir autrement. Préparer le départ, y penser longtemps à l’avance, se demander qui on va rencontrer, ce que l’on va apprendre de nouveau.

C’est aussi la première fois que je partirai avec Meilleure Amie. Nous ne sommes jamais parties ensemble en voyage. C’est curieux d’ailleurs. Nous sommes tellement différentes dans la vie mais aussi dans la façon d’appréhender un voyage.

Le voyage crée du souvenir, de la matière, du soi en quelque sorte. Un proverbe marocain justement dit en substance ceci : « Tu connais ton ami au long voyage que tu fais avec lui ». J’y crois.

Cette idée arrive au moment où j’en ai le plus besoin. Ces dernières semaines étaient étouffantes et là, le simple fait de penser à ce voyage me fait du bien, me rassure. Il arrive, je crois à point nommé.

J’éprouve pour le Maghreb une sorte de curiosité, d’amour inconditionnel, une fascination. Un quelque chose d’indescriptible. Est-ce à cause de B. ? Sa façon de m’ouvrir les yeux sur le monde (son monde) ou encore A. : «  Le Maroc ?!!! Le plus beau pays du mode ma belle, mon pays, mon cœur ».

Alors évidemment…

2007 sera voyages ou ne sera pas.