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Cloudy au pays des Nuages
Cloudy au pays des Nuages
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13 septembre 2010

Un dimanche (pas comme les autres)

Je me suis retrouvée étrangement dans ma peau d’enfant, lorsque après de longs mois passés à la maison, il me fallait, le cœur lourd, regagner l’école. Quand je ne rêvais que d’une chose, rester dans les jupes de môman et m’inventer des histoires, jouer, loin de toutes les contraintes et obligations. Ce dimanche, c’est exactement de cela dont j’ai envie (les jupes de ma mère en moins). Me retrancher, rester en mode vacances.

Toute cette journée de fin de vacances, j’ai eu l’étrange sensation de marcher à côté de moi, les larmes au bord des yeux à tout instant, la fontaine prête à se fissurer de toutes parts. Ce fut pesant et déstabilisant. L’édifice a tenu difficilement…

Il y a eu un certain nombre de changements pour moi en ce début d’année et il m’a semblé que les vacances scelleraient la fin d’une ère et le début d’une autre. Comme un renouveau, mon printemps en été. Mais force est de constater que non. J’ai passé de merveilleuses vacances néanmoins troublées par le travail, par mon quotidien, par mes pensées parasites.

Au cours de mes vacances j’ai reçu un mail professionnel sur ma boite perso, comme il est convenu en cas d’urgence, pour m’informer que des tickets restaurants que je m’étais proposée de retirer auprès du siège, n’étaient pas arrivés jusqu’à un destinataire. Rien de très capital au fond, sinon que le destinataire en question n’est pas le moindre puisqu’il s’agit d’une collègue procédurière avec laquelle j’entretiens des relations pour le moins tendues.

Alors quoi : Oui j’ai bien récupéré l’enveloppe, oui je l’ai bien remise dans le casier à la personne en charge du traitement des chèques resto, non je ne l’ai pas ouverte et non je ne me suis pas rincée avec pendant mes vacances. Deux fois rien en effet. Cependant, le simple fait que l’on puisse penser que j’ai subtilisé le bien d’autrui m’a déstabilisée. Je ne suis pas cette personne et je m’indigne qu’on puisse le penser si l’on me connaît ne serait ce qu’un tout petit peu.

Sans doute me fallait-il cela pour me détacher de ce travail que j’ai mis trop longtemps au centre de mes préoccupations pour ne pas dire de mon quotidien. C’est un peu comme si on m’avait asséné le coup de grâce. Enfin mais trop tardivement, je comprends que je peux quitter mon poste, me détacher de mes collègues et surtout cesser d’accompagner des personnes.

Et puis, avant de partir en vacances j’avais dressé une liste d’activités potentielles pour la rentrée et l’une après l’autre elles se sont trouvées prises d’assaut à mon retour, à mon grand désarroi. Quant à ce qui me fait vraiment rêver c’est soit trop cher, soit incompatibles avec mes horaires. Aussi, je ne ferai pas des ateliers « Bien être et corps », je ne serai pas formée à la lecture publique, je ne participerai pas à un atelier d’écriture…

Je me sens désarmée face à la montagne de choses qu’il me semble devoir réaliser. Trouver une activité qui me convienne et que je serai en mesure de tenir sur l’année. Pour moi, pour me remettre au centre de mon  « projet ». Reconstruire du lien social, renaître aux autres, rencontrer de nouvelles personnes, échanger, découvrir et se découvrir.

J’ai besoin de fonder une nouvelle tribu : les virées entre filles, les soirées papotes, les dîners entre amis. Tout ça. Car je dois l’avouer, je me sens seule et un peu vide…

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Commentaires
C
@ Anouchka & Roue<br /> Finalement j'ai trouvé un atelier, dont l'objet est de travaillé de multiples manières autour de la thématique de la femme (affiche, textes, colages...), on verra...<br /> Quant à l'ikebana, je trouve que c'est un peu cher et malheureusement trop loin de chez moi :( ceci dit tu as raison, c'est une belle activité :))
R
et l'art floral?! peut-être un peu moins connu mais diablement apaisant... <br /> des bises de fin d'été :)
A
Je vis la même chose au niveau de la solitude mais je n'arrive pas à faire le pas de m'inscrire à quoi que ce soit, pas envie d'obligation, de faire l'effort de rencontrer des gens et j'en passe.... Ha si j'ai fait l'effort d'aller au forum des associations pour voir celle du théâtre, la dame m'a paru désagréable et de toute façon ils sont au complet alors...........<br /> Quand à l'angoisse du dimanche soir je l'ai ressenti toute ma vie, à l'école (c'était terrible) et ensuite quand je me suis mariée à cause de mon mari et à présent à cause de ma fille, qui a dit que la normalité était de voir une famille séparée tous les lundis matins ?<br /> Bon courage pour cette année ma douce, qui, j'en suis sûre, va être un cap plein de bons changements.<br /> Bisous doux
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