27 juin 2010
Abondance
Pousser la porte verte du jardinet, munie du petit récipient.
Aller droit vers les arbustes qui regorgent de fruits.
Les ramasser religieusement, tenter de ne pas en oublier.
Pester contre ce qui pique, pousser un petit cri au moment où surgit une be-bête.
Déplorer intérieurement de ne pas louer plus souvent la nature et ce qu’elle offre comme une corne d’abondance.
Manger les fruits sur l’arbre et en garder un peu pour « après ».
Et là dans cet instant suspendu se reconnecter à l’enfant gourmande qui enfilait sans discernement mûres, fraises et framboises dans la bouche avec délectation.
Et encore aujourd’hui, rire de ça.
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